Le fonctionnement d’une pompe à chaleur
La pompe à chaleur puise des calories dans un environnement existant pour ensuite les rendre utiles à l’intérieur d’une maison. Ce système de chauffage se décline en différentes technologies. Il y a principalement les appareils qui prennent de l’énergie dans l’air ambiant. Ils la diffusent directement dans une habitation. D’autres installations emploient le même principe, mais impliquent de l’eau ou la terre dans le circuit. Retrouvez ci-après les détails.
Fonctionnement d’une pompe à chaleur aérothermique
Il suffit de saisir l’expression « pompe à chaleur fonctionnement » sur Google pour obtenir des dizaines d’explications. La plupart des contenus apportent des éclairages en prenant le modèle aérothermique comme exemple. Il s’agit de procédé facile à comprendre.
En principe, le système puise les calories dans l’atmosphère grâce à une unité placée hors de la maison. Le circuit commence souvent avec un fluide frigorigène.
Cet élément récupère la chaleur extérieure et se transforme en gaz dans les conduites. Un moteur électrique assure l’acheminement. L’émanation repasse sous forme liquide après la condensation. Un détendeur permet de faire chuter la pression avant que la matière soit réintroduite dans la boucle. L’unité intérieure distribue les calories dans le plancher chauffant ou le radiateur. La diffusion est maintenue grâce à un ventilateur convecteur. Cet équipement fonctionne à l’électricité. Les pompes à chaleur consomment du courant, mais restent beaucoup plus écologiques que les systèmes à résistance classiques. La réversibilité constitue un avantage indéniable pour ces installations de confort. Ils permettent de rafraîchir l’habitat en été.
Les pompes puisant les calories dans les eaux souterraines
La pompe à chaleur géothermique fait partie des systèmes existants. L’idée est d’exploiter les calories emmagasinées dans une nappe phréatique. Il faut commencer par un forage de 30 à 100 m. L’eau des profondeurs remonte à la surface et passe à travers un circuit où les calories sont captées. Cette technologie permet de chauffer la piscine ou les sanitaires. L’ensemble fonctionne à l’électricité, mais reste très peu énergivore. Les spécialistes estiment que l’économie est de l’ordre de 75 % comparé à une chaudière ordinaire. De toute manière, le précieux liquide est ensuite réinjecté dans la réserve souterraine pour éviter son tarissement. Cette boucle peut aussi être implémentée sur un lac. Le procédé offre un excellent rendement, mais les risques de fuite sont bien réels. Comme pour les autres installations, elle donne droit à une subvention. Le crédit d’impôt est de l’ordre de 30 %. Puis, une prime énergétique s’adresse aux usagers qui souhaitent investir sur ce modèle. Le remboursement varie pour chaque demandeur. Il peut être jusqu’à 100 % chez les ménages aux revenus très faibles.
Les modèles géothermiques proposés sur le marché
Comme son nom l’indique, la pompe à chaleur géothermique s’appuie sur les calories souterraines. Ce sont surtout des calories venant du soleil, mais emmagasinées dans le sol. Complexe, l’installation requiert le déploiement de nombreux capteurs. Ils servent pour porter l’eau des sanitaires à bonne température. Les systèmes peuvent être horizontaux. Cela signifie que les multiples branchements pourront prendre place en dessous du jardin ou un terrain plat. Cde manière générale, il faut le double de la surface à chauffer. La profondeur dépasse rarement les 1,2 m. Le captage vertical demande de positionner des sondes jusqu’à environ 75 m de profondeur. Cette seconde option convient pour ceux qui n’ont pas suffisamment de terrain à consacrer à l’équipement de chauffage. Dans les deux cas, le circuit comprend différents appareils, dont l’évaporateur, le compresseur ainsi que le condensateur. En effet, ce procédé utilise du fluide frigorifique. Bien que les travaux soient coûteux, le rendement est appréciable sur le long terme. Enfin, la configuration de l’habitat compte beaucoup sur la faisabilité.